Le trajet en train de l’aeroport à la gare de Tokyo et ensuite la correspondance qui me rapprochait de mon hôtel se sont passés sans problème. J’avais étudié la question avant de partir. Mais ensuite il devait y avoir un trajet à pied d’une vingtaine de minutes. Le taxi c’est pour les ….. (remplissez avec un mot qui vous plaît bien).

Eh bien, j’ai mis un peu plus de vingt minutes. Oui, on peut le dire, je me suis perdu un peu. Quand je suis enfin arrivé, j’avais des ampoules sous les deux pieds 🙁

Et puis, il faut savoir, que quand pour une auberge japonaise c’est marqué « Check in 15h », c’est vraiment 15h et non 13h05. Bref c’était encore fermé.

Alors j’ai continué à trainer dans le quartier avec mes deux sacs à dos et mes deux ampoules, à la recherche d’un endroit pour me reposer un peu. Je ne voulais pas de restaurant, parce que je n’avais pas vraiment faim (le petit déjeuner Аэрофлот avait été plutôt copieux). Donc j’ai essayé de trouver une sorte de Coffee-Shop, assez spacieux pour entrer avec mes sacs à dos. Tout ça pour dire que finalement, le premier endroit où j’ai bu un verre au Japon s’appelait « Café de Crié » (en français dans le texte). Mais malgré l’appelation française, il n’a pas été facile de commander un truc simple, genre un Coca. Tout le monde avait l’air de boire du Coca, mais en réalité c’étaient des cafés ou thés glacés en tous genres. Et bien sûr, la serveuse ne voulait absolument pas me donner n’importe quoi, il fallait que je choisisse. J’ai terminé par montrer le verre de la dame à la table d’à côté et j’ai posé mes sacs à dos.

« Café de Crié », je sens que je vais y retourner …